Nanoparticules : les étiquettes ne disent pas tout…

Depuis quelques temps, on ne parle plus que d’elles : Dioxyde de titane et de silicium, oxyde de fer et de zinc et noir de carbone, Ce sont le nouveau danger qui se cache dans les produits que nous consommons quotidiennement, ce sont les fameuses nanoparticules.

Ces particules infiniment petites ont fait l’objet de plusieurs études qui ont conclu à un danger, et certaines sont classées comme cancérigènes.

Leurs effets sur l'organisme ne sontméconnus et justifient l’obligation de mention sur les étiquettes. Ces molécules infimes se trouvent dans plusieurs produits de consommation ; friandises, plats préparés, crèmes solaires, textiles, articles de sport, carburants, pneus, appareils électroménagers, peintures, vernis et leurs déclaration est obligatoires, pourtant certaines marques ne le font pas.

L'UFC-Que Choisir a procédé à l’analyse de16 produits de consommation courante, et a constaté que tous lesproduits contiennent des nanoparticules.

Par ailleursseules 3 marques ont mentionné sur leurs étiquettes la présence de (nano)alors que "la réglementation oblige les fabricants à faire figurer la mention [sur l'emballage dans la liste des ingrédients" regrettentles auteurs de l’étude.

On trouve parmi les produits récalcitrants : "M&M's Peanuts (Mars), Aquafresh ,Sanex, Avène Cold Cream .. L'UFC-Que Choisir a doncdéposé plainte contreles neuf fabricants etdemandéau gouvernement de "publier la liste des produits alimentaires et cosmétiques quine  déclarent pas dans leurs étiquettes la présence de nanoparticules et d’engager des poursuites contre les fabricants infractionnistes".

Selon l’étude d’UFC-Que Choisir « la taille des nanoparticules est infinitésimale et facilite leur pénétration dans l'organisme. Leur impact sanitaire et environnemental est, gigantesque malgré une taille de l ‘ordre d’un milliardième de mètre, soit 50.000 fois plus petites qu'un cheveu »