En proposant un nouveau moteur essence moins musclé en accès de gamme, BMW réduit le ticket d'entrée pour la nouvelle Série 1 à trois portes. Ce qui ne veut pas dire qu'elle soit bon marché pour autant.
Une fois n'est pas coutume, une nouvelle BMW annonce un prix plus bas que sa devancière. Le subterfuge : en entrée de gamme, le quatre-cylindres essence atmosphérique de l'ancienne 116i cède la place à un moteur turbocompressé. Moins puissant (102 ch au lieu de 122 auparavant), le bloc de cette 114i développe cependant un couple supérieur de 20 Nm, pour 180 Nm au total. Du coup, malgré une note allégée de 550 € (soit 23.700 €), l'agrément s'annonce plutôt en progrès. |
Pour ce qui est du diesel, la 116d reste pour l'instant la motorisation la plus accessible, avec un tarif inchangé de 25.200 €. Dès le début 2013, une inédite 114d (95 ch) et la 120d (184 ch) complèteront le catalogue. Selon la motorisation, les deux portes supplémentaires de la cinq-portes sont donc facturées entre 400 et 750 €, le surcoût variable s'expliquant par la présence du cerclage chromé des vitres latérales "Chrome line" sur certaines versions de la trois-portes.
Si le ticket d'entrée est en baisse, la Série 1 n'en devient pas une affaire pour autant. Sa grille tarifaire reste calquée sur celles de ses meilleures ennemies chez les compactes premium, à savoir les nouvelles Mercedes Classe A et Audi A3 . C'est particulièrement vrai pour l'Audi, d'abord déclinée en trois-portes. À équipement comparable, la BMW exige un supplément de 200 € en essence, malgré son handicap de puissance de 20 ch. En diesel, le surcoût de la munichoise est de 150 €, mais elle développe 11 ch de plus que sa rivale aux anneaux. Quant à la Classe A, elle n'existe pour l'instant qu'en cinq-portes. Par rapport à la moins chère des BMW, la petite étoile affiche donc un prix plus élevé de 1.200 €. Ce surcoût est cependant compensé par les deux ouvrants supplémentaires et l'interface Bluetooth présente de série.